Žodžiai dainai: Arsenik. Quelques Gouttes Suffisent. La Rue T'observe.
La rue t'observe, elle t'a a l'?il, la merde en poche,
La haine accroche a mon froc, je m'en suis alle a coups de pioche.
Sur la yeufeu, Calbo partit s'installer au summum,
La ou ceux qui marchent debout perdent la tete en quete de flouze,
Fetes, arnaques sur la compete, emplettes,
Enqueter sur tout c'qui rapporte, fonceder des portes,
Apporter du changement, putain, il faut que je teleporte.
Mais salopard de tout, partout on va s'infiltrer,
Filtrer les entrees, on s'en bat, nous peter les vitres,
Et ploger dans le luxe, baigner dans le peze,
J'entends deja les cravates se dire:" celui la on l'baise."
Ouais, je sais que ca va partir en boule, j'me connais,
La rue m'observe, elle me dit:" he gars, pas deconner!"
Je sais d'ou je viens, je sais de qui je tiens,
Pourquoi je viens foutre la demer dans tes patelins.
Pas d'la demi-mesure, mes negros ont les crocs,
Evite de voir en moi, un soce te dire: "ce mec la, je le neco".
J'ai pas le droit a l'erreur, la rue me voit,
Je ne peux pas me cacher dans l'ignorance,
L'oubli, j'ai pas le droit, pas le choix, le bitume me colle a la peau,
Je le defendrais jusqu'a la mort, comme l'homme de Fort Alamo.
Il ma a l'?il le salaud, toute ma vie il conserve,
Je ne peux pas partir en test, bordel ou que j'aille, la rue m'observe.
J'ai pas attendu les annees pour grandir,
Brandir mon poing et dire aux profs d'aller s'faire... ca va sans dire.
Bondir sur les occases dans tous les sales coups,
L'etat en a ral le cul et moi je kiffe mon role de sale con.
Rien a perdre, tout a y gagner,
J'ai tellement dormi sur le gravier que je peux pas aller plus bas.
J'suis taille pour le combat, j'dois satisfaire toutes mes envies,
Tu sais l'amour ca tue, la haine ca maintient en vie.
On nous a pas laisse l'choix, alors on gruge,
Tant pis si on echoue le monde est ainsi fait, c'est ce que j'ai dit au juge.
On s'y fait a la longue, et si la chance nous boude, faut jouer du coude,
Foncer pour pas crever dans un fast-food.
C'est vrai j'suis mal vu, alors j'porte la cagoule,
Au guichet j'voulais changer le monde, mais c'est lui qui m'a change.
Aguiche, regarde ou tout ce bordel me pousse,
J'ai fini a poil, un flash sur la gueule, de l'encre sur mes pouces.
Des paquets d'annees a l'ombre, ca fait reflechir,
Il m'a fallut 3 piges dans c'trou pour voir mes genoux flechir.
Maintenant quand j'morfle, c'est au grand barbu que je m'adresse,
Qu'il me pardonne toutes mes maladresses; tous a la meme adresse,
Quand on revient d'la bas, j'ai fait mon temps ici,
J'sais meme plus pourquoi on s'bat.
J'veux passer a autre chose, j'en ai marre de cavaler,
Avaler les pissenlits par la racine, et me laisser aller.
La zone assassine, et j'suis plus zen qu'avant, j'perd mes reflexes,
Oublie les regles, ne jamais tourner l'dos au vent et a ses soces.
Toujours rester a l'affut pour esquiver la fosse,
Les coups d'sifus, y a trop d'raffut dans mon crane, c'est confus, j'traine mon spleen,
Tandis que dehors ces jeunes mecs niquent tous la discipline.
Putain, j'veux me poser, mais y a pas moyen,
J'suis trop expose a l'asphalte, la faim qui justifie les moyens.
Mon passe m'colle aux miches, les mioches veulent tester la legende,
La rue m'observe et j'me demande, ce sera eux ou moi?
C'est l'eternel cercle, l'eternel cycle,
Ils ont fait exploser le couvercle.
Chasse le naturel, il revient au galop,
J'ai perdu mes galons, mais je charge le rookie megalo.
La lame au poing, les larmes aux yeux, le drame...
La rue m'observe, j'ai pris la perpet' sur son macadam.
Quelques Gouttes Suffisent
Arsenik
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