Žodžiai dainai: Thomas Fersen. Dugenou.
Dans la cour de l'ecole
On m'appellait pot de colle,
Dans la cour du bahut
On m'appelait la glu,
On m'appelait la sangsue,
On m'appelait le morpion,
Enfin bref, on m'donnait
De jolis petits noms.
Pour se faire un blason,
Fallait s'battre dans la rue
Sous les acclamations.
Mais en tant qu'avorton,
Vu mes dispositions
pour la boxe a main nues,
Me suis fait cracher d'sus
Et appeler Tartempion.
Mais la nuit
Dans mes reves,
On m'appelait :
Mon p'tit lu,
Ma colombe,
Mon Jesus,
Mon loukoum
Ou ma Feve.
Dans la cour de l'immeuble
Je regardais les filles,
Je faisais partie des meubles,
J'etais de la famille,
J'etait l'frere de ma soeur.
Et malgre ma douceur,
Quand je m'approchais d'elles,
Je tenais la chandelle.
Elles voulaient des boxeurs
Et des demenageurs
Et des maitres nageurs
Mais pas l'frere de ma soeur.
Elles voulaient du robuste
Et du poil au menton,
Moi j'etais uin arbuste
Et j'avais des boutons.
Mais la nuit
Dans mes reves,
Elles m'appelaient :
Mon p'tit lu,
Ma colombe,
Mon Jesus,
Mon loukoum
Ou ma Feve.
Dans les allees du parc
On m'appelais cuisse de mouche,
J'attirais les maniaques
et les saintes nitouches.
Et les fois peu nombreuses
Ou nos mains se joignaient,
Ma petite amoureuse
Me tordait le poignet.
Mais la nuit
Dans mes reves,
Elle m'appelait :
Mon p'tit lu,
Ma colombe,
Mon Jesus,
Mon loukoum
Ou ma Feve.
On me tape dans le dos !
On m'appelle mon vieux,
On souleve son chapeau,
On m'appelle monsieur,
"Mon vieux" pour les intimes
Et "monsieur" pour tout l'monde,
Un monsieur anonyme
Dont les rues sont fecondes.
Mais la nuit
Dans mes reves,
On m'appelait :
Mon p'tit lu,
Ma colombe,
Mon Jesus,
Mon loukoum
Ou ma Feve.
Quand mon cerveau est mou,
On m'appelle Dugenou.
Quand mon cerveau est lent,
On m'appelle Dugland.
Dans mon automobile,
Au milieux des klaxons,
Dans mon automobile
On m'appelle Ducon.
Mais la nuit
Dans mes reves,
On m'appelait :
Mon p'tit lu,
Ma colombe,
Mon Jesus,
Mon loukoum
Ou ma Feve
On m'appellait pot de colle,
Dans la cour du bahut
On m'appelait la glu,
On m'appelait la sangsue,
On m'appelait le morpion,
Enfin bref, on m'donnait
De jolis petits noms.
Pour se faire un blason,
Fallait s'battre dans la rue
Sous les acclamations.
Mais en tant qu'avorton,
Vu mes dispositions
pour la boxe a main nues,
Me suis fait cracher d'sus
Et appeler Tartempion.
Mais la nuit
Dans mes reves,
On m'appelait :
Mon p'tit lu,
Ma colombe,
Mon Jesus,
Mon loukoum
Ou ma Feve.
Dans la cour de l'immeuble
Je regardais les filles,
Je faisais partie des meubles,
J'etais de la famille,
J'etait l'frere de ma soeur.
Et malgre ma douceur,
Quand je m'approchais d'elles,
Je tenais la chandelle.
Elles voulaient des boxeurs
Et des demenageurs
Et des maitres nageurs
Mais pas l'frere de ma soeur.
Elles voulaient du robuste
Et du poil au menton,
Moi j'etais uin arbuste
Et j'avais des boutons.
Mais la nuit
Dans mes reves,
Elles m'appelaient :
Mon p'tit lu,
Ma colombe,
Mon Jesus,
Mon loukoum
Ou ma Feve.
Dans les allees du parc
On m'appelais cuisse de mouche,
J'attirais les maniaques
et les saintes nitouches.
Et les fois peu nombreuses
Ou nos mains se joignaient,
Ma petite amoureuse
Me tordait le poignet.
Mais la nuit
Dans mes reves,
Elle m'appelait :
Mon p'tit lu,
Ma colombe,
Mon Jesus,
Mon loukoum
Ou ma Feve.
On me tape dans le dos !
On m'appelle mon vieux,
On souleve son chapeau,
On m'appelle monsieur,
"Mon vieux" pour les intimes
Et "monsieur" pour tout l'monde,
Un monsieur anonyme
Dont les rues sont fecondes.
Mais la nuit
Dans mes reves,
On m'appelait :
Mon p'tit lu,
Ma colombe,
Mon Jesus,
Mon loukoum
Ou ma Feve.
Quand mon cerveau est mou,
On m'appelle Dugenou.
Quand mon cerveau est lent,
On m'appelle Dugland.
Dans mon automobile,
Au milieux des klaxons,
Dans mon automobile
On m'appelle Ducon.
Mais la nuit
Dans mes reves,
On m'appelait :
Mon p'tit lu,
Ma colombe,
Mon Jesus,
Mon loukoum
Ou ma Feve
Thomas Fersen
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