De notre exil Nous parviennent les chants ancients Qui content La blessure des dieux morts De ceux qui nous bannirent Et furent bannis par le pouvoir
Le mer dechire les rives d'Ebonia Echouee entre les terres des fees et le gouffre des hommes Accroupie dans la lande Lechant ses croutes sur ses mains
J'ai revetu une multitude d'aspects Avant de revetir ma forme definitive J'ai ete lance etroite et doree J'ai ete chamin, j'ai ete aigle J'ai ete
Une fronde a la main nu sur la route J'ai viole le premier geis Ma penitence ne satisfait pas le destin Ma vie commence hors du rythme Sur cette
Nous venons des iles par dela les mers de l'ouest Des steppes ou surgit l'astre brulant Ou le vent et la terre se disputent les offrandes Et la graisse
Sur le seuil il observe Ceux des terres Ceux qui voguent et se noient Ses yeux sont de sable et de cendre Dans ses mains se consument les feux des
Mer de Glace et d'ombre Plaine ou naquirent des Geants Si loin des terres ombragees de jadis Nos bateaux brisent la glace Nos incantations ecartent